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Glâne.  Elle vit au bon cœur des mariés

La Glânoise Véronique Barbey s’est convertie à l’organisation de mariages en 2021. Elle n’arrête plus.

Véronique Barbey (à g.) a osé se lancer dans son rêve en automne 2021, avec l’appui de la coiffeuse et maquilleuse Alba Benavent. © Jean-Baptiste Morel

Stéphane Sanchez

Stéphane Sanchez

6 novembre 2023 à 18:50

Temps de lecture : 1 min

Billens » A une autre époque, Véronique Barbey aurait été femme orchestre. Voilà deux ans, cette habitante de Billens a décidé d’abandonner son activité de soignante. Son objectif: organiser les rêves, plus précisément les rêves de mariage. Avec la coiffeuse et maquilleuse de Villeneuve (VD) Alba Benavent, la Glânoise a créé le site votremariage.ch (Il était une fois). Depuis, elle a coordonné 186 mariages, dans toute la Suisse romande et même en Alsace, et réuni autour d’elles 25 prestataires qu’elle actionne au gré des demandes. Sa dernière idée: créer un Salon du mariage à Romont, qui se tiendra les 18 et 19 novembre à l’Hôtel de Ville.

Véronique Barbey carbure à la passion. Vendeuse en confection dame de formation, mannequin à l’occasion, elle obtient à 22 ans son diplôme d’infirmière. Un métier qu’elle a exercé jusqu’en janvier 2022 tour à tour comme secrétaire médicale, assistante médicale ou aide-soignante certifiée, au gré des appels à l’aide: «C’est mon côté bon samaritain», dit la présidente… des Samaritains de Romont.

Deux déclics

La Glânoise de 51 ans affiche aussi un certificat de photographe, qu’elle a décroché en parallèle à ses études d’infirmière. Elle a en outre suivi une formation en ligne de wedding planner (organisatrice de mariage) à Paris, à 36 ans. «Eh oui, cela fait très longtemps que j’ai envie d’organiser des mariages… J’adore ça, organiser des fêtes, décorer, planifier. Je tiens ça de ma maman. Mais je n’avais pas le courage de me lancer.»

Le déclic? Il est double. C’est d’une part le Covid, qui a conduit Véronique Barbey, alors employée au Foyer de Vuisternens-devant-Romont, à une forme d’épuisement et au besoin de rebondir. Et c’est d’autre part son propre mariage, le 18 septembre 2021. «Ma coiffeuse m’avait lâchée au dernier moment. On m’a proposé les services d’Alba, que je connaissais depuis mon mannequinat! Je lui ai parlé de mon projet et elle a adhéré. Sans l’appui crucial d’une coiffeuse maquilleuse professionnelle, l’aventure d’«Il était une fois» n’aurait pas commencé.»

C’est que ce projet sort des sentiers battus, explique Véronique Barbey. «Chaque fois qu’on me parlait de mariage, on me disait que tout était hors de prix. J’ai même assisté à un mariage où les photos étaient faites au smartphone et où une playlist faisait office de DJ. Pourquoi? Les mariés n’avaient reçu que des offres inabordables: 3000 à 6000 fr. pour 200 photos et 2500 à 3000 francs pour un DJ. Mon idée, c’était – et c’est toujours – de travailler en m’adaptant au budget des gens. Je propose des forfaits de 400 à 1350 francs pour mes propres prestations, mais souvent, je travaille au bon cœur des mariés, qui me donnent ce qu’ils peuvent. Et ils sont souvent très généreux.»

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