Réseaux sociaux. Des parlementaires s’attaquent aux smartphones dans les cours d’école
La Commission interparlementaire de contrôle de la Convention scolaire veut lancer un débat autour de l’usage des réseaux sociaux. Après Neuchâtel et Vaud, une motion interpartis a été déposée aujourd’hui au Grand Conseil fribourgeois.
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Charly Rappo - prétexte
5 décembre 2024 à 10:57, mis à jour à 12:07
Le débat autour des réseaux sociaux s’enflamme. Après que l’Australie a interdit leur utilisation par les jeunes de moins de 16 ans, le front s’organise aussi en Suisse. Cette semaine, une motion a été ou va être déposée, dans tous les cantons romands pour demander leur restriction voire interdiction lors des activités para-scolaires. Après Neuchâtel, Berne et Vaud, cela a également été le cas à Fribourg ce jeudi, nous a confirmé le secrétariat du Grand Conseil.
Derrière cette attaque: la Commission interparlementaire de contrôle de la Convention scolaire (CIP-CSR) qui a annoncé, dans un communiqué, demander de légiférer «afin de protéger les mineurs en âge de scolarité obligatoire des effets néfastes des réseaux sociaux». L’objectif étant de mettre la pression dans les cantons pour que le sujet remonte jusqu’à Berne.
Dans son argumentaire, la CIP-CSR assure que les directions d’écoles sont «de plus en plus confrontées à des conflits engendrés par les réseaux sociaux». Elle estime aussi que les syndromes dépressifs des adolescents et pré-adolescents sont en augmentation, alors que ces classes d’âge étaient épargnées auparavant.