Logo

Société

«Je n’ai pas de baguette magique!»

Attiré très tôt par la spiritualité, Jérémie Bard cultive depuis près de 15 ans son don de guérisseur.

Jérémy Bard, Invité du lundi Guérisseur au parcours atypique, passionné d'astrophotographie. Photo Lib/Alain Wicht, Chénens, le 09.11.2022Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

Angélique Eggenschwiler

Angélique Eggenschwiler

10 décembre 2022 à 11:35

Temps de lecture : 1 min

Chénens » Etre un garçon normal, Jérémie a essayé. Il se l’était même promis à son entrée à l’école secondaire quand le jeune adolescent choisit de prendre ses distances avec l’enfant hypersensible à la santé chétive. «Mauvais mélange», plaisante ce fils de rebouteuse pour qui tout bascule à l’aube des années 2000. Une suite d’épreuves inaugurée par un accident sportif qui le pousse à aller «voir ce qui se passe dans cette sensibilité». Le début d’une quête émaillée de retraites au carrefour des philosophies bouddhiques et chrétiennes pour affûter ce qu’il appelle aujourd’hui sa «spiritualité du doute». Le doute, il en a fait son credo et la spiritualité un phare qui le guide depuis 15 ans dans sa pratique de guérisseur.

Jérémie, comment s’aperçoit-on qu’on a un «don de guérisseur»?

Il faut déjà accepter l’expression! Personnellement, je ne suis pas du tout à l’aise avec cette formulation, cette aura un peu mystique alors qu’après tout, nous sommes des gens normaux. Chez moi, c’est une sorte d’intuition depuis tout petit, très vite il y a eu des perceptions assez étranges, l’idée qu’il y a autre chose que ce que mes sens perçoivent. A côté, j’ai eu des problèmes de santé liés à un empoisonnement des nerfs et c’est finalement un naturopathe qui a pu y remédier. La recherche a commencé à cette période. J’en ai beaucoup discuté avec ma grand-maman qui était une personne très pieuse, c’est elle qui a mis la première le mot «don» là-dessus, elle m’a ouvert à l’idée qu’il y avait un potentiel, après qu’est-ce que j’allais en faire…

Et qu’en avez-vous fait?

Je suis allé à la rencontre de praticiens, j’ai trouvé certaines réponses dans le bouddhisme et, de fil en aiguille, j’ai accepté que ça faisait partie de mon identité, que j’aime ça, j’ai plaisir là-dedans. Plaisir même à voir des gens qui se plaignent toute la journée!

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus