Les médias doivent «utiliser les bons termes» pour décrire les violences sexistes
Le traitement médiatique des violences sexistes banalise encore trop ce phénomène selon DécadréE
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Claire Pasquier
4 mai 2023 à 16:15
Société » Bonnet d’âne pour la presse romande. Cette semaine, dix-neuf médias font l’objet d’une analyse détaillée sur leur traitement des violences sexistes. Résultat: 3,75 de moyenne générale. En 2022, 1754 articles de presse et contenus radiophoniques et télévisuels ont été disséqués dans un rapport réalisé par l’institut DécadréE qui travaille pour l’égalité dans les médias (lire ci-dessous). «Les médias sont importants dans la lutte contre les violences. Il a été prouvé que la manière dont ils en parlent influence les représentations qu’en a le public», insiste Valérie Vuille, directrice de DécadréE.
Après une première analyse qui portait sur onze médias en 2020, DécadréE a élargi son champ d’action et a notamment inclus La Liberté. Soixante articles (35 issus d’agences et 25 papiers maison) ont été inspectés selon une grille d’évaluation établie en 2018. Cette dernière se base sur plusieurs études menées sur ce même thème tout en prenant en compte les codes du métier. «Elle a été réalisée en collaboration avec des journalistes», précise Valérie Vuille. Votre quotidien obtient ainsi la note de 3,5 sur 6.
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