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Société

Phénomène Temu. miniprix, gros dégâts

Véritable machine de guerre commerciale qui écrase les prix, en tête des téléchargements, l’application de shopping en ligne Temu et son fonctionnement interrogent.

En plus d'exploiter des techniques de marketing agressives poussant à l'achat compulsif, Temu vend des objets, des jouets notamment, non conformes en Suisse. © Adobe Stock

Claire Pasquier

Claire Pasquier

4 décembre 2023 à 18:50

Temps de lecture : 1 min

Consommation » Un séparateur de jaune et blanc d’œuf en plastique à 50 centimes pièce, un lot de cinq éponges à maquillage pour seulement 1,79 franc ou encore ce pot de stockage de coton-tiges à 2,77 francs… Ça ne se loupe pas des actions pareilles, non? Cette revisite 2023 du téléachat, c’est Temu (qui se prononce «timou»), l’application numéro un sur les App Stores de nos smartphones qui met en relation les acheteurs avec des vendeurs, fabricants et marques du monde entier.

Lancée l’an dernier aux Etats-Unis, l’application de shopping en ligne appartenant au groupe chinois PDD Holdings fait un carton partout où elle débarque. La semaine passée, Reuters écrivait que Temu devrait générer 16 milliards de dollars de recettes cette année. Mais qu’est-ce qu’on y trouve en fait? Des gadgets en tout genre de la cuisine à la salle de bains, en passant par la garde-robe et la chambre des enfants à des prix imbattables pour une qualité discutable et même parfois dangereuse (lire ci-dessous).

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