A même de modifier nos cerveaux et lire dans nos pensées, les neurotechnologies combinées à l’intelligence artificielle ouvrent de nouvelles perspectives. Non sans inquiétudes.
Sara Ibrahim/Swissinfo
9 décembre 2024 à 11:04
Temps de lecture : 4 min
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L’implantation dans le crâne humain de la première électrode capable d’enregistrer l’activité cérébrale remonte à 1924. Un siècle plus tard, les neurotechnologies combinées à l’intelligence artificielle (IA) sont capables de restaurer la parole et la mobilité de personnes souffrant d’aphasie ou de handicaps moteurs. Une avancée susceptible d’élargir les options thérapeutiques face à des affections comme les maladies de Parkinson et d’Alzheimer.
Dans Le désert de nous-mêmes, le philosophe français invite à prendre la mesure du séisme culturel, voire anthropologique, annoncé par «le tournant intellectuel et créatif de l’intelligence artificielle». Alarmiste? Si seulement.
