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Athlétisme. Pascal Mancini a adoré ses deuxièmes mondiaux en salle

Le sprinter fribourgeois de 34 ans a été éliminé en demi-finales à Glasgow. Mais il a couru avec les références que sont Christian Coleman et Noah Lyles. Quant à Audrey Werro, elle s’est qualifiée pour les demi-finales de ce samedi.

Pascal Mancini a vu son vœu – «ce serait un honneur» – d’affronter Noah Lyles exaucé en demi-finales, mais il n’a pas atteint son but, la finale. © Keystone

Patricia Morand

Patricia Morand

2 mars 2024 à 01:15

Temps de lecture : 1 min

Alors que les mondiaux en salle se poursuivent ce samedi avec les demi-finales du 800 m féminin pour Audrey Werro, ils sont terminés, comme prévu puisque le titre du 60 m masculin a été et était de toute façon attribué ce vendredi soir au terme de la première journée de compétition à Glasgow, pour Pascal Mancini. Qualifié au temps et non à la place – il aurait fallu terminer dans les trois premiers – pour les demi-finales, le sprinteur de la FSG Estavayer-le-Lac n’a pas été plus loin. «Ce n’est pas un flop», assure-t-il par téléphone. Il a toutefois assisté à la finale en spectateur alors qu’elle constituait son objectif.

«Je ne m’étais pas vraiment préparé spécifiquement pour la saison indoor», avoue Pascal Mancini. «J’ai gardé du jus pour l’outdoor, qui reste ma priorité. Il y a de belles échéances cette année. J’ai néanmoins été combatif ici, mais je pense que j’ai atteint ma limite.»

«6''62, c’est solide»

Quatorze ans après avoir atteint la demi-finale des mondiaux en salle de Doha, Pascal Mancini (34 ans) a donc récidivé en Ecosse. Dans une série qu’il a courue à côté du recordman de la distance (6''34), l’Américain Christian Coleman flashé à 6''49 sans forcer son talent, le vétéran broyard a terminé au 5e rang et s’est qualifié pour les demi-finales au temps (6''63), égalant sa meilleure performance de l’année. «C’était dur, une série difficile. Il faut que je me bouge un peu les fesses en demie. C’est cool d’avoir une deuxième chance. J’ai bien mieux dans les jambes», déclarait-il dans une interview à chaud postée sur Instagram.

Le Fribourgeois a couru plus rapidement en demi-finales (6''62), plus vite d’un centième que son meilleur chrono de l’année. Mais cela n’a pas suffi pour participer à la dernière course de la journée à Glasgow, cette finale qui a vu Christian Coleman, qui était son favori, remporter le titre mondial en 6''41. Pascal Mancini aurait dû battre son record de Suisse pour atteindre son but, le dernier qualifié au temps ayant été crédité de 6''56. «Honnêtement, je ne pense pas que j’avais ça dans les jambes. Peut-être 6''59 ou 6''60…»

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