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Athlétisme

Course à pied. Roberto Delorenzi ne laisse que des miettes aux Fribourgeois

Le Tessinois Roberto Delorenzi est devenu champion de Suisse au Lac Noir hier, loin devant les Fribourgeois


Yves Jeanbourquin

Yves Jeanbourquin

2 août 2023 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Course à pied » Qualifier la performance du vainqueur du jour, le Tessinois Roberto Delorenzi, de solide est un euphémisme si on se réfère au chrono réalisé par l’athlète professionnel de 26 ans dans des conditions atmosphériques particulièrement peu accommodantes. Le spécialiste de Skyrunning a avalé les 12,3 km et les 818 m de dénivelé positif d’un parcours, au surplus rendu glissant par la pluie et balayé par les bourrasques, en 52 minutes, soit une moyenne de 4’15/kilomètre: les spécialistes sauront apprécier.

Aux avant-postes depuis le pied de l’ascension, il ne laisse pas planer le doute très longtemps sur ses intentions. Sans surprise, dès que les chemins s’élèvent, les grimpeurs prennent les devants et le rythme soutenu qu’ils imposent asphyxie tour à tour les adversaires qui auront tenté de s’accrocher. A l’arrivée, Roberto Delorenzi relate: «Dans la longue montée, nous nous sommes retrouvés à trois, j’ai alors porté une attaque et distancé mes deux autres concurrents (Aebersold 2e et Hunt 3e, ndlr). J’ai ensuite légèrement relâché mon effort dans la traversée et constaté que mes adversaires se rapprochaient. J’ai alors mis les gaz à fond dans le dernier kilomètre pour assurer ma victoire.»

Fort aussi à la descente

Ce titre national n’est pas à mettre sur le compte d’une concurrence limitée, mais au crédit d’un athlète en grande condition physique actuellement. En témoigne sa 2e place dans les Dolomites (Golden Trail World Series) qui confirme qu’il est l’un des meilleurs spécialistes au monde: «Ce premier titre de champion suisse de la montagne me tenait particulièrement à cœur, mais mon objectif est clairement de briller à Sierre-Zinal», ajoute le Tessinois. Deuxième de la course, le Bernois de 23 ans Fabian Aebersold n’a rien pu faire: «Avec Roberto au départ, je savais que ça allait être difficile pour le titre. Il est très fort dès que ça monte mais aussi quand ça descend», plaisante-t-il.

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