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Chroniques sportives

Nouvelle entraîneure des cadres suisses U15, Nicole Schaller se dédie toujours plus au badminton

Depuis le 1er septembre, la Singinoise de 30 ans, joueuse à l’Union Tavel-Fribourg, est la nouvelle entraîneure des cadres suisses U15.

Petite déjà, Nicole Schaller voulait «toujours comprendre pourquoi je faisais ci ou ça» © Charles Ellena

Pierre Salinas

Pierre Salinas

10 octobre 2023 à 00:55

Temps de lecture : 1 min

Ligue A » Les interclubs de ligue A ont repris leurs droits dimanche, et Nicole Schaller, 30 ans, championne de Suisse seniors à l’âge de 18 ans et No 49 mondiale au faîte d’une carrière qu’elle a dû abréger en raison de problèmes récurrents à la hanche, a été fidèle au rendez-vous. Pilier de l’Union Tavel-Fribourg, la Singinoise a participé à la victoire des siens face à Brigue en remportant le double féminin aux côtés de Céline Burkart, sa partenaire privilégiée (lire ci-dessous).

Le badminton, encore et toujours. Et plus que jamais, puisque à ses casquettes de joueuse et d’entraîneure principale du Centre de performance régional (CPR), créé en 2020 sous l’égide de l’Association fribourgeoise, est venu s’ajouter un autre couvre-chef. Depuis le 1er septembre dernier, un peu plus tôt en vérité, Nicole Schaller n’est-elle pas la nouvelle coach nationale U15, un poste à 30% qui inclut de donner des coups de main ponctuels aux cadres U17 dirigés par le Slovène du BC Uzwil Iztok Utrosa?

Cruelle puberté

Ainsi donc, quand ce n’est pas l’allemand, l’histoire ou le français au Cycle d’orientation de Guin, Nicole Schaller enseigne le «bad» à des adolescents talentueux certes, mais qui restent des athlètes en devenir, avec un corps qui change et des soucis qui rongent, parfois. «Que ce soit à l’école ou sur le terrain, ma mission est finalement la même. Il s’agit de transmettre un savoir, faire découvrir des choses, observe la native de Schmitten. L’idée de voir grandir de futurs sportifs, mais qui sont avant tout des êtres humains, est pour moi une très grande source de motivation. Grâce à mon métier, j’ai peut-être un avantage: je sais comment se présente la vie d’un jeune homme ou d’une jeune femme de 14 ans.»

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