Logo

Football

Granit Xhaka tient bien sa place au sein de l’équipe de Suisse

Décrié il y a encore quatre ans, Granit Xhaka s’est imposé comme le leader de l’équipe de Suisse


 Patrick Biolley, Genève

Patrick Biolley, Genève

28 mars 2023 à 01:17

Temps de lecture : 1 min

Football » Qu’il paraît lointain le temps où Granit Xhaka était sifflé par les supporters d’Arsenal, qu’il jetait le maillot des Gunners à terre en rentrant au vestiaire. Oubliée aussi cette envie de partir, ce moment reclus, chez lui, dans la banlieue londonienne, les valises prêtes. C’était en 2019 et, aujourd’hui, le Bâlois vit sûrement la meilleure saison de sa carrière. Celle-ci a certes été gâchée par une Coupe du monde ternie au soir du 6 décembre dernier et la défaite 6-1 contre le Portugal en huitième de finale, mais le Bâlois trône en tête de Premier League avec Arsenal et se montre plus fort et plus influent que jamais avec l’équipe de Suisse.

«Je m’occupe du terrain et plus trop de ce qu’il se dit ailleurs»
Granit Xhaka 

A tel point que Murat Yakin, samedi face au Bélarus, lui a donné les clés de l’équipe. Granit Xhaka était par le passé le garant de la posture défensive du milieu de terrain, il a dorénavant un rôle similaire à celui qu’il occupe à Arsenal, plus offensif. Le jeu, c’est lui. «J’étais attaquant dans ma jeunesse, c’est ensuite que l’on m’a placé plus défensivement», rappelait-il en début de saison en marge de la rencontre de Ligue Europa contre Zurich. Gardera-t-il les mêmes responsabilités ce soir, à Genève, contre Israël? Il y a fort à parier que oui, tant Granit Xhaka n’est pas seulement l’homme qui revêt le brassard, mais bien le capitaine qui tient la barre de l’équipe de Suisse.

Attiré par les 16 mètres

Une qualité de leadership qui était déjà présente à ses tout débuts sous le maillot à croix blanche, en juin 2011 quand Ottmar Hitzfeld l’avait sélectionné pour la toute première fois, à Wembley, contre l’Angleterre. «Ce gars-là nous avait tout de suite tapé dans l’œil, se souvient Michel Pont, assistant du sélectionneur de l’époque. Il avait non seulement la technique, mais surtout le caractère. En toute humilité il a pris sa place. Hitzfeld a rapidement compté sur lui et Granit a saisi sa chance.»

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus