Rentrée réussie. Gottéron part du bon pied en battant Ajoie 4-1
Dominateurs, les Dragons ont dû attendre le 3e tiers avant de prendre la mesure d’Ajoie. Sprunger, De la Rose, Marchon et Sörensen buteurs.
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Valentine Mauron
17 septembre 2024 à 19:30, mis à jour le 20 septembre 2024 à 10:49
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Patience est mère de vertu. Accroché pendant 50 minutes par Ajoie, qui croyait peut-être au hold-up, Fribourg-Gottéron a fini par concrétiser ses nombreuses occasions pour s’imposer 4-1 à St-Léonard en reprise de la National League. Les Dragons avaient déjà adressé 14 tirs cadrés sur la cage adverse après un tiers, contre 2 seulement pour les visiteurs. Sauf que, à l’image du poteau trouvé par Wallmark à la 19e, le vent semblait ne pas vouloir tourner en faveur des Fribourgeois qui ont systématiquement buté sur un Conz il est vrai impeccable. Bertschy a trouvé l’ouverture en 2e période lors du troisième jeu de puissance de son équipe? Les arbitres ont eu tôt fait d’annuler cette réussite pour une obstruction sur Conz. Les Dragons ont finalement ouvert la marque sur la pénalité suivante, par la canne de Sprunger. On se disait alors que le plus dur était passé, mais Palve a égalisé à 19 secondes de la deuxième sirène sur le septième tir cadré des siens. C’est ce qu’on appelle dans le jargon une clim' finlandaise.
Un powerplay qui rassure
Les Dragons ne se sont toutefois pas laissés enrhumés, au contraire d’une grande partie de la population du canton en ce mois de septembre frisquet. De la Rose a remis son équipe devant au tableau d’affichage à la suite d’une nouvelle pénalité ajoulote. Cette réussite n’a officiellement pas eu lieu sur powerplay (pour deux secondes) mais découle bel et bien de celui-ci. Sur les six pénalités écopées par les visiteurs, Fribourg a donc marqué deux fois (dont un but annulé) et a initié l’action menant à la réussite du Suédois. De quoi se donner de la confiance avec un homme de plus sur la glace après une campagne de Ligue des champions ratée à ce niveau-là.
Marchon a ensuite inscrit le but de la sécurité en déviant un tir de Borgman et Sörensen, inévitablement, s’est joint à la fête en scellant le score dans la cage vide. Au final, le score est trompeur au vu de la physionomie de la rencontre mais reflète bien le nombre d’occasions que s’est créées l’escouade de Pat Emond (43 tirs cadrés, 2 poteaux touchés). Il faudra par contre attendre une opposition plus corsée pour juger du niveau de l’équipe car Ajoie est loin d’avoir fait forte impression. Comme on l’a déjà écrit, patience est mère de vertu.