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Suisse

Reportage. En mission avec les géologues qui surveillent le val d’Anniviers

Entre éboulements et glissements de terrain, le val d’Anniviers a été le théâtre d’une série d’événements naturels ces derniers mois. Sur le terrain, les géologues équipés de dispositifs sophistiqués sont en alerte dans les zones à risque.

Les géologues Michael Digout et Arnaud Dorsaz observent attentivement le couloir des Croisettes, où une masse rocheuse s’est décrochée fin mars, endommageant la galerie couverte située en contrebas et entraînant la fermeture prolongée de la route reliant Sierre à Vissoie.Louis Dasselborne

Sophie Gremaud

Sophie Gremaud

4 mai 2024 à 16:00, mis à jour à 20:01

Temps de lecture : 4 min

Au volant de leur véhicule, Michael Digout et Arnaud Dorsaz quittent l’autoroute du Rhône. Les deux géologues bifurquent à droite et s’engagent sur la route cantonale reliant Sierre à Vissoie. Théâtre de deux impressionnants éboulements survenus fin mars, ce tronçon était bouclé depuis plus d’un mois. Comme ailleurs en Suisse, de très nombreux éboulements et glissements de terrain ont secoué le val d’Anniviers ces derniers mois. C’est grâce au travail commun des services de la mobilité et des dangers naturels, de la commune d’Anniviers et des géologues comme Michael et Arnaud, qui surveillent l’activité de la falaise à l’aide d’appareils sophistiqués, que le tronçon a été ouvert à nouveau il y a une semaine.