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Après trois ans d’exclusion. La recherche helvétique (presque) de retour dans les projets européens

Un accord transitoire, effectif depuis janvier, permet à la communauté scientifique helvétique de réintégrer le plus grand programme de recherche et d’innovation au monde. Mais ce vent d’optimisme reste toutefois tempéré par des interrogations concernant la pérennité de cet accord et les conditions nécessaires pour une participation complète et durable.

La communauté scientifique suisse, fortement impactée par le statut de pays tiers non associé, espère une pleine association aux programmes de recherche européens.Keystone, photo prétexte

Sophie Gremaud

Sophie Gremaud

5 février 2025 à 09:09, mis à jour le 6 février 2025 à 11:31

Temps de lecture : 5 min

Ouf. Le 20 décembre, la poignée de main entre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Viola Amherd, alors présidente de la Confédération, a insufflé un vent de soulagement au sein de la communauté scientifique helvétique. Un geste symbolique mais d’une portée majeure: la Suisse et l’UE ont stabilisé l’équation des Bilatérales lll et activé ainsi, à compter du 1er janvier de cette année, un arrangement transitoire qui permet aux chercheurs et chercheuses suisses de mettre un pied, au moins, sur le chemin du plus grand programme de recherche et d’innovation au monde, dont ils étaient tenus à l’écart depuis trois ans et demi.

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