28 septembre 2022 à 04:01
Santé » Mieux diagnostiquer les maladies touchant surtout les femmes: c’est l’objectif d’une motion adoptée par le Conseil national.
Les maladies touchant particulièrement les femmes doivent faire l’objet de recherches plus ciblées afin de permettre de meilleurs diagnostics. Le National a adopté hier, par 133 voix contre 52, une motion de sa commission.
Les femmes ont une espérance de vie plus longue car elles font plus attention à leur santé, mais cela ne veut pas dire qu’elles ont moins de problèmes de santé, a indiqué Ruth Humbel (Centre, AG) pour la commission. Sa corapportrice Léonore Porchet (Verts, VD) a cité le lipœdème, qui touche les tissus gras, ou l’endométriose, affectant la muqueuse de l’utérus. Ce sont des «souffrances terribles», physiques et psychologiques, pour les personnes concernées, a expliqué la Vaudoise.
Ces maladies touchent particulièrement les femmes pour des raisons biologiques, a poursuivi Mme Humbel. Il faut donc prendre en compte les différences biologiques entre hommes et femmes dans la recherche. Un manque d’études mène à des diagnostics trop lents et mal posés.
ATS
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