Chronique. Quand les élus font la queue à la tribune
Pour soigner leur frustration de ne pouvoir s’exprimer librement et flatter leur ego, les conseillers nationaux se pressent pour venir poser une question à l’un des orateurs.
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28 septembre 2024 à 11:53
Temps de lecture : 2 min
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Un parlementaire, ça parle… et ça ment, rajoutent aussitôt les mauvaises langues. Etymologiquement d’ailleurs, le parlement, c’est l’endroit où l’on parle. Beaucoup trop en réalité. A tel point qu’au Conseil national, le temps de parole a dû être limité. Les sénateurs peuvent s’exprimer librement, eux, mais ils sont quatre fois moins nombreux (46 contre 200).