Logo

Suisse

Chronique. Quand les élus font la queue à la tribune

Pour soigner leur frustration de ne pouvoir s’exprimer librement et flatter leur ego, les conseillers nationaux se pressent pour venir poser une question à l’un des orateurs.

Il fallait attendre son tour pour poser une question à Beat Jans sur l’asile au Parlement.Keystone

Philippe Castella

Philippe Castella

28 septembre 2024 à 11:53

Temps de lecture : 2 min

Un parlementaire, ça parle… et ça ment, rajoutent aussitôt les mauvaises langues. Etymologiquement d’ailleurs, le parlement, c’est l’endroit où l’on parle. Beaucoup trop en réalité. A tel point qu’au Conseil national, le temps de parole a dû être limité. Les sénateurs peuvent s’exprimer librement, eux, mais ils sont quatre fois moins nombreux (46 contre 200).