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Le machisme est pris d’assaut

Appenzell Rhodes-Intérieures, Glaris, Obwald et Zoug: ces quatre cantons alémaniques n’ont jamais élu de femme au Parlement fédéral. Mais ces bastions de l’hégémonie masculine pourraient tomber le 20 octobre

Lorsqu’une ancienne conseillère fédérale, Ruth Metzler (à g.), fleurit une future candidate au National, Antonia Fässler, en 2010 à la Landsgemeinde d’Appenzell. © Keystone-archives
Lorsqu’une ancienne conseillère fédérale, Ruth Metzler (à g.), fleurit une future candidate au National, Antonia Fässler, en 2010 à la Landsgemeinde d’Appenzell. © Keystone-archives
Kathrin Bertschy est coprésidente d’Alliance F et conseillère nationale (verts’libéraux, BE)
Kathrin Bertschy est coprésidente d’Alliance F et conseillère nationale (verts’libéraux, BE)

Ariane Gigon, Zurich

Publié le 04.09.2019

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Politique» Zéro: c’est le bilan des femmes aux élections fédérales dans quatre cantons alémaniques, Appenzell Rhodes-Intérieures, Obwald, Glaris et Zoug. Mais trois d’entre eux pourraient perdre leur étiquette de bastion masculin le 20 octobre. Une jeune candidate est sortie du bois hier à Glaris. A l’échelon suisse, la représentation féminine pourrait aussi se renforcer.

La jeune enseignante glaronaise Priska Grünenfelder, 33 ans, a surpris son monde hier en annonçant briguer l’unique siège de son canton au Conseil national, occupé depuis 2009 par le président du Parti bourgeois démocratique (PBD) Martin Landolt. Cette mère de trois enfants est ainsi la première candidate de son canton au Conseil national (une candidate au Conseil des Etats, socialiste, avait échoué en 1982).

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