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«Le destin m’a fait venir en Suisse»

Arrivé à Fribourg en 1990, Andrei Rudakov est l’un des premiers footballeurs russes partis à l’étranger

Andrei Rudakov: «Au départ, j’étais venu pour deux ans. Et je suis toujours là…»  © Charly Rappo
Andrei Rudakov: «Au départ, j’étais venu pour deux ans. Et je suis toujours là…» © Charly Rappo


Pascal Dupasquier

Publié le 09.06.2018

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Football »   «Au départ, j’étais venu pour deux ans. Et je suis toujours là…» Assis derrière un café, hier matin sur la terrasse de la gare à Romont, Andrei Rudakov est un homme très occupé. Arrivé la veille de Moscou, il prend toutefois le temps d’apprécier. Apprécier sa vie en Russie, où il s’occupe d’un club de football. Et sa vie en Suisse, où il habite avec sa famille depuis 1990 et son transfert du prestigieux club de Torpedo Moscou à celui du FC Fribourg, alors en ligue B. «Jamais je n’aurais pensé que je resterais ici, avoue-t-il. A Fribourg, j’ai eu beaucoup de chance. Il y avait une bonne ambiance, une bonne équipe avec des joueurs qui m’ont bien entouré. J’ai d’ailleurs gardé des contacts avec certains.»

Andrei Rudakov marque un temps d’a

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