A l’HFR comme ailleurs, il faut impliquer le personnel

Temps de lecture estimé : 1 minute

Je tiens à réagir à la fermeture provisoire du secteur gériatrique de l’HFR à Meyriez (LL du 30.10) Dans toute réorganisation ou restructuration, il est essentiel d’inclure le personnel dans la réflexion et ce à tous les niveaux. Une collaboratrice l’a très justement dit: s’ils avaient parlé avec nous, nous aurions pu discuter de solutions. En effet, mieux vaut travailler en amont par l’information, le dialogue, l’écoute et la prise en compte des propositions du personnel qu’éteindre les feux… relayés par la presse!

L’intelligence collective est sans limite lorsque les employés sont vus comme des «entrepreneurs». Si l’employeur étudie leurs propositions, ceux-ci se sentent écoutés, valorisés, responsables, impliqués dans la marche des affaires. Même si les propositions ne peuvent pas toujours être satisfaites, la pilule sera plus facile à avaler. Cette démarche évite (ou du moins atténue) frustrations et démotivations (très contagieuses).

Le dégât d’image de l’HFR a un coût. Les hôpitaux font face à une pénurie de personnel, comment est-il possible d’attirer et fidéliser des collaborateurs qui ne se sentent pas pris en compte? L’HFR est dans les chiffres rouges, quid de la patientèle qui pourrait se tourner vers des hôpitaux proches de notre canton, lassée de lire des articles peu gratifiants à son sujet?

Il est temps de mener une réflexion sur la façon d’amener les changements en intégrant respect, bienveillance, en impliquant le personnel dès le début du processus afin qu’il se sente considéré à sa juste valeur! Ce n’est qu’en travaillant tous ensemble et dans la transparence qu’ils arriveront à faire de notre HFR une fierté!

Sylviane Zbinden,

spécialiste RH, Guschelmuth