Affaire Piller ou affaire Migros?

Temps de lecture estimé : 1 minute

Tout est parti selon moi de fake news par une dénonciation calomnieuse qui a déclenché une expertise bâclée, à charge, et qui a permis à la Fédération des coopératives Migros (FCM) à Zurich de déposer une dénonciation pénale contre le président de la Coopérative Migros Neuchâtel Fribourg (MNF).

Aujourd’hui, la FCM, sentant le vent tourner, a décrété unilatéralement que l’on ne pouvait plus faire confiance aux membres de l’Administration MNF: elle a organisé à tous les échelons les étapes de son isolement, prétendant que le patrimoine et l’image de Migros étaient mis en danger par ses administrateurs, ceci au nom de la sauvegarde des valeurs Migros. Astucieux, mais faux! MNF fonctionne correctement avec ses organes tant de directions que d’administration. Par la votation du 16 novembre prochain, les coopérateurs pourront me mettre dehors, de suite, tout comme mes collègues de l’Administration MNF.

Après vingt-trois ans d’activité et un départ annoncé au 30 juin 2020, je ne saurai pas pour quelle raison je serai congédié. Quelle faute a-t-on commise? Peut-être celle d’avoir défendu l’autonomie de MNF et sa bonne gestion contre la volonté tutélaire de la FCM d’assujettir une coopérative moyenne et romande. D’une prétendue affaire Piller, on est tombé dans une affaire Migros. Cette Migros d’ici, je l’aimerai toujours!

Philippe Menoud,

membre de l’administration

MNF, Bulle