Comparaison n’est pas raison

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Après la manifestation du 14 juin et dans le contexte de la société actuelle, les femmes suisses méritent davantage de droits, sans pour autant tout mettre dans le même sac. En rien, je ne sous-estime la pénibilité des femmes en manque de revenus. Les militantes voudraient obtenir l’égalité salariale à qualification égale avec les hommes. Est-ce par nécessité ou par gain de justice dans notre société de consommation? Les PME en auront-elles les moyens?

Un autre aspect: la parité des sexes aux postes clés des administrations du marché et de la politique. Une plus grande participation féminine aux décisions pourrait répondre aux attentes de la population et des citoyens.

Par son instinct et son humanité, la femme est plus sensible aux circonstances, tergiverse moins et amène une vision désintéressée et plus ouverte au service à la collectivité? A la femme de jouer la complémentarité et de choisir sa meilleure destinée!

Finalement, pour faire face aux menaces toujours plus fréquentes et imprévisibles (environnement, chômage, insécurités matérielles ou alimentaires), ne faudra-t-il pas se contenter de moins pour davantage partager, à commencer en couple et entre partenaires? Alain Berset, conseiller fédéral, rappelait récemment: «L’indifférence attaque la substance même de l’Etat – même s’il s’agit d’une indifférence bienveillante.»

En Suisse, nous pouvons tout dire, manifester dans la rue, mais il y a la mesure! Je confirme par expérience que la libre négociation tant individuelle que collective, même ardue, apporte des résultats concrets.

Jacky Brandt, Bulle