La Liberté

Dieu et le pragmatisme humain

Publié le 27.05.2020

Temps de lecture estimé : 1 minute

J’ai lu avec délice «Le mot de la fin» écrit par Pascal Bertschy le 18 mai. Il nous parle de notre absence de relation avec Dieu. En fin observateur, il décrit avec justesse et précision la situation athée de notre société. Il fait un inventaire complet des apparences. Mais si l’on grattait un peu ce vernis d’indifférence à la transcendance, on serait certainement surpris du contenu enfoui au tréfonds du cœur des quidams.

Dieu est nié par le scientifique, car Il n’est pas démontrable. Pour le pantouflard, il est dérangeant. L’athée le nomme hasard. Les fans et les groupies l’ignorent, car il n’est ni à la mode, ni spectaculaire.

A contrario, à des degrés divers d’éducation, d’instruction, de réflexion et de méditation, un bon nombre d’hommes et de femmes est préoccupé par l’au-delà de la mort. Ces personnes trouvent des réponses à leur questionnement dans les différentes religions. La présence de Dieu les aide à vivre.

Mais le pragmatisme humain est tel que la grande majorité n’invoque Dieu que lorsque ça va mal: accident, deuil, chômage, chagrin d’amour… Dans la vieillesse ou la maladie grave, lorsque l’on sent l’odeur de la mort, la plupart retrouvent ou découvrent sa présence. La prière devient une réalité, une aide, un soutien.

Pour en revenir à l’interrogation de l’auteur de la chronique, avec lui, je m’étonne que Dieu ne fasse pas partie de nos préoccupations journalières. Personnellement, Celui-ci m’a guidé au long de ma vie, il m’aide toujours, m’accompagne, me console, me conseille, me donne la force d’être fidèle à mes engagements. En Lui j’essaie de m’abandonner.

Pierre Martignoni, Bulle

La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11