La Liberté

Grand Fribourg: «Ite missa est»

Publié le 01.12.2021

Temps de lecture estimé : 1 minute

Après la dissolution jeudi passé de l’Assemblée constitutive du Grand Fribourg («Les funérailles du Grand Fribourg», titrait le 26 novembre La Liberté), la messe est dite (Ite missa est, en latin). Les communes voisines n’ont plus à redouter l’ombre menaçante de la cathédrale.

Aujourd’hui, j’ai un œil qui rit et un œil qui pleure. Un œil qui pleure, car nous avons laissé passer une occasion de montrer que notre canton pouvait voir plus loin que le Moléson en se dotant d’une capitale forte pouvant jouer dans la cour des grandes. Un Conseil d’Etat convaincu, un Grand Conseil confiant, un préfet engagé, une Assemblée constitutive motivée… et pourtant, ça n’a pas suffi.

J’ai un œil qui rit, car la ville va pouvoir se concentrer sur ses projets qui, depuis des années, comportaient la fusion en filigrane. L’Exécutif et le Législatif de Fribourg vont pouvoir se consacrer pleinement à la ville.

Politique foncière active, construction d’infrastructures adaptées à la taille de la ville, amélioration de la qualité de vie des quartiers par des projets durables, Bluefactory, piscine, gare, Bourg et Grand-Places, revitalisation de la Sarine, mobilité douce, réduction du rythme d’allocation des fonds pour l’assainissement de la Pila et des Falaises qui a pesé lourd sur les finances communales de ces dernières années pour ne pas faire supporter aux huit épouses potentielles des charges propres à la ville et, cerise sur le gâteau, sans doute une baisse du taux d’imposition.

Il y a finalement de quoi se réjouir. Quant à la fusion, on en reparlera plus tard, beaucoup plus tard.

Hervé Bourrier,

Fribourg

La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11