La Liberté

Il y a surabondance de biens et de rabais au supermarché

Publié le 16.02.2019

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En ce début d’année, les rabais pleuvent. Les consommateurs vous en savent gré. Semaine du 2 au 5 janvier à l’hypermarché du coin, un kit de nettoyage pour 21 fr. 55 (grâce à un rabais de 53%) et des chiffons microfibres à 4 fr. 60 (–50%). De même qu’une gamme de rabais de 20 à 50%. Autres supermarchés, même scénario. Que les commerçants cherchent à écouler leurs surplus se comprend, notamment dans la confection, changement de mode oblige.

Mais en matière d’alimentation, brader une partie de leur assortiment donne l’impression que les prix de ces marchandises sont au départ surfaits. La population hors nos murs considère la Suisse comme un îlot de vie chère et, par opportunité, les Suisses remplissent leurs caddies hors de nos frontières.

Et si les marges de vente en Suisse étaient trop grandes? Les comptes d’exploitation de Migros et Coop affichent des résultats positifs. Une réduction générale ou partielle des produits vendus en Suisse impliquerait une réduction des achats à l’extérieur et une augmentation du chiffre d’affaires réalisé à l’intérieur.

En contrepartie, ces colosses aux reins solides pourraient miser sur une réduction des coûts marketing, tous médias confondus, spots publicitaires TV en trois langues, cure d’amaigrissement des hebdomadaires hypertrophiés.

Autre domaine très gourmand, l’immobilier. Moins d’investissements somptueux. Le mieux reste l’ennemi du bien. Toute une gamme d’économies potentielles sans empiéter pour autant sur la masse salariale. Gottlieb Duttweiler et sa femme Adèle adhéreraient aujourd’hui encore à ce réalisme conjoncturel. Rêver fait vivre.

Jean-Claude Péclat,

Fribourg

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