La Liberté

Johnny, on le croyait immortel

Publié le 15.11.2018

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Je suis né en 1943, tout comme Johnny Hallyday, et suis ce que l’on peut appeler un fan (presque inconditionnel) de la première heure. J’ai acheté tous ses enregistrements, que ce soit en 45 tours, 33 tours ou CD, y compris venant de l’étranger (soit un peu plus de 1000 titres différents). Donc en français, italien, allemand, espagnol, japonais, turc, corse.

J’ai réussi à l’approcher une douzaine de fois durant sa brillante carrière. Et collectionné les coupures de presse le concernant depuis 1960, ce qui représente 274 classeurs A4 et plus de 27 600 pages.

Dans tous ses disques, il y a toujours eu du bon et du moins bon. Dans son dernier opus, j’apprécie spécialement Je ne suis qu’un homme. Ce qui remet les pendules à l’heure, car on le croyait presque immortel, tant il a échappé à la mort.

La majorité de ses fans encense Quelque chose de Tennessee et Gabrielle. Mais moi je préfère certaines chansons n’ayant pas obtenu la faveur du public, comme Quand un homme devient fou, Faire face, Rivière… ouvre ton lit, Tant pis… c’est la vie, Pour l’amour, On me recherche, etc.

Il a occupé ma vie et mon temps durant plus de cinquante ans et je ne regrette pas l’argent dépensé en ce qui le concerne. Il reste ma passion.

Gilbert Wernli, Forel

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