La Liberté

L’Europe et l’exil selon le dalaï-lama

Publié le 19.09.2018

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Le dalaï-lama estime que l’Europe doit recevoir les réfugiés dont la vie est réellement en danger et qu’il est souhaitable, à terme, «qu’ils retournent chez eux reconstruire et développer leur propre pays» (La Liberté du 14 septembre).

Venant de quelqu’un d’autre, ces paroles auraient suscité l’indignation. Mais elles ont été prononcées par le chef spirituel du bouddhisme tibétain, Prix Nobel de la paix, souvent considéré comme un maître à penser comparable au Mahatma Gandhi ou à Martin Luther King. Ces paroles du dalaï-lama ne devraient-elles pas interpeller nos gouvernants?

En notre petite Suisse humanitaire, du côté de la Genève internationale abritant le siège européen de l’ONU – Conseil des droits de l’homme (HCDH), Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) – de même que le siège du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et autres, ne serait-il pas possible d’organiser rapidement une réunion des gouvernants et responsables des pays et organisations concernés, afin de décider de mesures urgentes, à prendre tant en Europe que dans les pays extra-européens concernés?

Suivant la recommandation du dalaï-lama, organiser le retour des exilés, les accompagner, aider sur place, afin que leurs pays ayant souvent âprement lutté pour leur indépendance face aux puissances coloniales européennes puissent, avec notre soutien, se reconstruire, se réorganiser, sans se vider de leur jeunesse, de leur savoir, de leur culture, de leur avenir.

Pierre-André Wenger,

Villars-sur-Glâne

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