La Liberté

L’horreur absolue aux îles Féroé

Publié le 19.09.2019

Temps de lecture estimé : 1 minute

Hélas il ne se passe presque pas un jour sans que je doive sortir mes griffes tant je suis ulcérée par des articles que je lis dans mon quotidien préféré. Cette fois-ci, je fais référence à l’article du 13 septembre sur le massacre des dauphins-pilotes aux îles Féroé. Je crois rêver, mais c’est un cauchemar.

Comment peut-on au nom d’us et coutumes obsolètes agir d’une façon aussi abjecte? S’en prendre à ces magnifiques mammifères marins, si intelligents, si sympathiques qui ne demandent qu’à évoluer librement dans l’océan. Des bébés, des femelles gestantes… l’horreur absolue.

L’écrivain féroïen Joan Paul Joensen dit la chose suivante: «Que ce soit un sport ou pas, il ne fait pas l’ombre d’un doute que le grind est une vraie source d’excitation et une occasion pour se réunir dans une existence autrement monotone.» Aberrant.

Pour ma part, je boycotte les îles Féroé et vais soutenir l’ONG Sea Shepherd. Vous souvenez-vous du film Orca avec Charlotte Rampling? Un baleinier harponne une femelle orque gestante et la laisse agoniser. Mais son mâle a «vu» le capitaine et ne l’oublie pas. Sa vengeance sera terrible. J’ai adoré ce film et je trouve que c’est un juste retour des choses.

On ne maltraite pas impunément les animaux. Ce sont des merveilles de la création et l’être humain, soi-disant la race supérieure, a beaucoup à apprendre de ces cétacés. Tuer, détruire, éradiquer, massacrer. Voilà ce que fait l’être «suprême». Laissez-moi rire. Et pleurer.

Carole Meuwly, Fribourg

La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11