La Liberté

La face cachée de Zelensky que l’Occident ne veut pas voir

Publié le 14.05.2022

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Depuis sa mise en œuvre en 1622 par la Sacrée Congrégation pour la propagation de la foi, la propagande a affiné ses méthodes et renforcé son emprise grâce aux réseaux dits sociaux, mais son but n’a pas varié: remplacer l’analyse rationnelle des faits par des récits suscitant l’émotion et amener ainsi l’opinion publique à partager certaines idées politiques et sociales ou à soutenir un gouvernement.

Encore faut-il un chef capable de véhiculer ces récits amplifiés par l’imagination collective et d’exercer un fort ascendant sur le peuple.

A ce sujet, le lecteur avisé trouve matière à réflexion non seulement à Moscou, mais aussi à Kiev. Fondateur du parti Serviteur du peuple, homme d’affaires averti, acteur comique et maître de la mise en scène, Volodymyr Zelensky joue parfaitement le rôle du sauveur de l’indépendance de l’Ukraine face à Vladimir Poutine. Il sait cacher ses côtés sombres et museler les médias critiques à son égard.

Les Pandora Papers révèlent que sa fortune était gérée par des sociétés offshore basées dans les paradis fiscaux chers aux oligarques. Ses amis occupent des positions clefs dans son gouvernement. Sa campagne contre les oligarques ukrainiens lui a permis de renforcer son pouvoir, d’éliminer ses rivaux et de ménager ses alliés.

Les dirigeants occidentaux se pressent pour paraître à ses côtés. Même la Verte et antimilitariste Irène Kälin, présidente du Conseil national, s’est précipitée vers Kiev pour tenter de toucher la main de l’homme au maillot vert olive, comme si l’exercice du pouvoir consistait dans ce genre d’activisme ostentatoire et vain.

Jacques Droux,

Estavayer-le-Lac

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