La Liberté

Le peuple devrait pouvoir révoquer les élus indélicats

Publié le 20.09.2018

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Les politiciens de gauche ou de droite devraient nous donner des leçons de morale, mais hélas ils ne le font pas tous, car dans ce bas monde se croisent les corrupteurs et les corrompus. Le Conseil d’Etat genevois n’avait pas d’autre solution que de se ranger derrière le conseiller d’Etat Pierre Maudet. Il peut faire son mea culpa dans les médias, il en restera toujours des traces indélébiles.

Toute la classe politique en sort écornée, affaiblie, et les élus perdent de leur crédibilité: l’électorat abandonne sciemment son devoir civique. Une fois de plus, le peuple est induit en erreur et la vérité, nous ne la connaîtrons sans doute jamais.

Dans notre démocratie, il serait temps d’ajouter un droit à l’initiative et au référendum: un vote populaire de destitution qui est la seule issue pour clarifier la situation en pareil cas. Le peuple disposerait ainsi du dernier mot.

Il est sûr que si rien n’est entrepris, les affaires de copinage et d’influence ne feront que se multiplier à l’avenir. La politique doit prévoir, protéger et sanctionner lorsqu’il y a lieu. Pourquoi priverait-on l’électeur du droit de renvoi des élus indélicats? La force du vote populaire, assortie de dix ans d’inéligibilité, ne donnerait droit à aucun recours ni procédure interminable.

Tout laisse à penser qu’au PLR genevois, les dirigeants se seraient bien passés de ce scénario catastrophe. Ce conseiller d’Etat bien fragile ne sera plus à la hauteur de ses ambitions: et dire que M. Maudet se profilait vers un mandat national! Où sont passées, dans la classe politique, la droiture, l’exemplarité et l’honnêteté dans l’accomplissement des mandats?

Laurent Auguste Fragnière,

Autigny

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