Les «chers» pansements de l’HIB

Temps de lecture estimé : 1 minute

Ce soir du 25 janvier dernier, je cuisinais. Perdu dans mes pensées, je n’ai pas vu le couteau se rapprocher dangereusement de mon doigt et, crac, ce qui devait arriver arriva. Une belle entaille et du sang qui coule à flots… Toujours impressionnant! Vite, les urgences de l’Hôpital intercantonal de la Broye, à Payerne, car il semblerait que des points de suture s’imposent.

Accueil, inscription administrative, le doigt en l’air entouré de papier ménage, puis une gentille infirmière me met du désinfectant et une compresse autour dans l’attente d’une intervention de couture de précision. Une heure après, on me fait entrer dans les urgences… Les choses sérieuses vont commencer! Une heure, deux heures… Le temps s’égrène et rien ne se passe.

Il y a des jours où, aux urgences, c’est le coup de feu. Le personnel court dans les couloirs, les patients sont allongés un peu partout faute de place et on se fait tout petit en attendant son tour. Ce soir-là non, personne…

Après plus de trois heures passées à attendre, allongé (quand même!), je décidai de partir et de rentrer chez moi. Je suis sorti comme je suis arrivé, j’ai soigné mon doigt, il va très bien merci. Le 17 septembre dernier, j’ai reçu la facture: 60 fr. 75 le désinfectant et la compresse stérile et les cinq minutes de la gentille infirmière.

Je ne pense pas que cette charmante personne gagne cette somme-là pour cinq minutes de travail et vu le peu de matériel utilisé, je pense qu’on m’a surtout facturé la position allongée. La prochaine fois, je prendrai la vue sur le lac!

Philippe Causse,

Dompierre