La Liberté

M. Siggen, le non-sens du devoir

Publié le 27.05.2020

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En raison du Covid-19, les enfants de l’école obligatoire sont restés à la maison pendant deux mois. Cette situation inhabituelle a exigé des parents qu’ils jouent les «profs» pendant six semaines en suivant le programme préparé par les enseignants.

A la reprise des écoles, le 11 mai, la Direction de l’instruction publique, de la culture et du sport (DICS) a décidé que les élèves n’auraient plus de devoirs jusqu’à la fin de l’année scolaire. A entendre les enseignants du cycle primaire, les autorités ont pris cette mesure car les parents ont été très sollicités pendant cette période.

Et alors? Tous les parents ont eu à cœur de prendre le relais pendant ce confinement avec, probablement, des difficultés selon leur emploi du temps. Mais tous l’ont fait avec bienveillance pour que les enfants puissent continuer à apprendre et à consolider leurs connaissances.

Et voilà qu’à la reprise, c’est quasiment les vacances (plus de devoirs du tout ni d’évaluations) avant l’heure malgré les huit semaines restantes, avec pour les parents un sentiment de gâchis.

Les élèves fribourgeois ont souvent été les premiers de classe au niveau national et je souhaite qu’ils le demeurent. M. Siggen, la prochaine fois, pensez à la formation des enfants au lieu de «récompenser» les parents qui ne vous ont rien demandé.

Eric Brasey, Dompierre

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