N’oublions pas les victimesde violences psychologiques
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J’ai été interpellée à la suite de la lecture de votre article sur la violence domestique et suis contente de savoir que les choses bougent (La Liberté du 4 septembre).
J’aimerais toutefois relever que la violence psychologique est tout aussi néfaste que le fait de recevoir des coups physiquement. Tout au long de ma carrière professionnelle, j’ai rencontré pas mal de gens de tous milieux qui ont témoigné de telles violences, et j’ai des cas bien précis dans mon entourage. J’ai pu constater que des personnes «très sympathiques», «très flatteuses» et d’une «gentillesse incroyable», donc bien sous tous rapports, sont parfois des monstres à la maison.
Il s’agit d’une violence cachée, dont on ne parle pas beaucoup, car elle ne se voit pas. Les mots, certaines phrases peuvent blesser… Les victimes souvent tombent en épuisement nerveux, psychologiquement elles sont démolies et elles se culpabilisent en croyant que c’est leur faute! Et cela ne touche pas seulement les couples. C