La Liberté

Que des perdants en cas de refus

Publié le 24.06.2019

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Tous les cantons romands adaptent leur fiscalité des entreprises après le plébiscite de la RFFA par deux tiers des Suisses le 19 mai, mais Fribourg n’en aurait pas besoin? Notre canton veut-il servir de cobaye, en doublant du jour au lendemain l’imposition des entreprises internationales, juste pour voir si elles partiront vraiment? On parle de 3000 emplois directs. Et plus de 5000 emplois indirects! Les arguments des opposants à la réforme fiscale cantonale font froid dans le dos.

Ils proposent ni plus ni moins qu’un saut dans l’inconnu, les yeux bandés. Leur opposition au projet équilibré adopté par le Grand Conseil fait totalement abstraction de ce qu’ont décidé les cantons de Vaud, Genève, Neuchâtel, et bientôt le Valais et le Jura, où le taux d’imposition est revu à la baisse.

Les opposants s’accrochent à l’exemple de Berne… qui ne peut pas être comparé à Fribourg. Ce canton abrite en effet proportionnellement beaucoup moins de sociétés internationales que le nôtre.

Notre canton a besoin de créer des emplois. Pour diminuer le nombre de pendulaires. Pour offrir des postes aux jeunes qui arrivent sur le marché du travail. Ce n’est pas une fiscalité non compétitive qui y contribuerait. Il n’y aurait que des perdants en cas de refus de cette réforme le 30 juin. Je la soutiens sans hésiter!

Bertrand Gaillard, député

PDC, vice-syndic, La Roche

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