Que voilà une bonne nouvelle!

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La Confédération a décidé de diminuer de 50% l’impôt fédéral direct (IFD), en raison de son bénéfice annuel 2018 de près de 3 milliards. Elle va mettre un montant important à disposition des 7,5% de la population touchée par la pauvreté en 2018. Génial, car la Suisse compte quelque 140 000 travailleurs pauvres, selon l’Office fédéral de la statistique.

On peut toujours rêver et, en réalité, bien sûr qu’il n’en sera rien! Ce bénéfice aurait ainsi profité au peuple, aux petits, aux handicapés, aux miséreux du social et de l’assurance invalidité. Le parlement aurait été proche des gens des basses classes et des gilets jaunes.

A propos de l’IFD, cet impôt avait été institué durant la dernière guerre pour aider à l’effort de guerre. Puis, on l’a gardé, pour un effort évident en faveur notamment des hauts fonctionnaires et des hauts politiciens, voire des anciens dirigeants du pays, qui n’arrivaient pas à joindre les deux bouts…

A Genève, on harcèle Pierre Maudet pour des broutilles. On met son nez sur les médailles d’or du département militaire. On conteste les rentes à vie de nos anciens édiles, alors que l’on sait que leur présence dans les sièges des divers conseils d’administration est bénévole… Trêve de plaisanterie! On peut être fier de nos élus, à qui nous avons, à raison, donné mandat pour défendre le peuple et les pauvres aussi!

Le mouvement des casquettes noires helvétiques, cousin de celui des gilets jaunes français, n’a aucun avenir chez nous, dès lors. Tout va bien dans le meilleur des hauts porte-monnaie suisses. Et surtout, ne parlons pas de l’environnement. Y a plus de sous!

Claude Rossier,

Vuisternens-devant-Romont