La Liberté

Une contribution volontaire

Publié le 14.11.2018

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«Butin»: nom masculin. 1. Ce qu’on prend aux ennemis, pendant une guerre, après la victoire. 2. Produit d’un vol, d’un pillage. Alors non, les deux francs qui me sont retenus sur le salaire chaque mois ne représentent pas un butin (LL du 6.11, «Le SSP ne va pas lâcher le morceau»), mais bien une contribution, volontaire, à la nécessaire représentation syndicale au sein des employés de l’Etat de Fribourg.

Il se trouve cependant que j’estime que le SSP (Syndicat des services publics) me représentera mille fois mieux auprès de nos autorités que la FEDE (Fédération des associations du personnel du canton).

Aujourd’hui, beaucoup de mes collègues décident de renoncer au prélèvement de cette contribution, non pas par désintérêt syndical, mais bien parce qu’ils ne se sentent pas correctement défendus par la seule organisation du personnel soutenue financièrement par cette contribution.

Alors oui, le SSP est combatif et souvent perçu comme un «empêcheur de tourner en rond», mais il est présent à chaque instant auprès des salariés de l’Etat et dans bien des cas (je pense par exemple au personnel de l’HFR ou aux difficiles discussions pour la Caisse de pension) le seul à réellement se préoccuper du sort de ses membres.

Cette représentation a un coût: 2 francs par mois que je voudrais verser au SSP et non à la FEDE, organisation fantoche aussi combative dans la représentation des employés de l’Etat qu’un wienerli trop cuit sur un plat de nouilles en sauce. Le partage de ce «butin» n’est qu’un dû, pas un vol.

Alain Wampach,

Fribourg

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