Veillons au grain le 20 octobre!
Temps de lecture estimé : 1 minute
Des études de l’Organisation mondiale de la santé prouvent que la pollution de l’air n’agit pas seulement sur les poumons et le cœur, mais aussi sur le cerveau. Comment en douter quand on voit ces peuples toujours plus nombreux placer leur confiance dans des dirigeants nationalistes-populistes autoritaires, narcissiques et bornés qui prétendent incarner la volonté populaire? Les apparences tumultueuses de notre monde qu’ils exploitent honteusement leur apportent de l’eau au moulin.
Comment expliquer cette réalité qui ronge les fondements de nos démocraties occidentales, y compris celle de notre pays? Ici, elle est dans la vermine nourrie par l’UDC (cf. son affiche électorale), mais pas dans des menaces extérieures. Pour le citoyen, elle s’explique aussi par la perte du sentiment d’être écouté. Il voit bien que, de plus en plus, seul compte l’avis des puissants, leur influence politique croissant de manière disproportionnée.
A l’origine des problèmes que nous devons affronter aujourd’hui se trouvent aussi des groupes d’intérêts au bras long, des lobbies, des grandes entreprises qui ne se gênent pas de dévoyer la démocratie. Dès lors, comment comprendre ces citoyens qui ne prennent pas conscience que cette concentration des richesses est dangereuse quand elle prend pied en politique?
Notre système politique devrait pour l’instant empêcher l’émergence d’une ploutocratie. Mais veillons au grain et à l’heure du choix, amenons au pouvoir des hommes et des femmes qui vont se soucier de léguer à nos enfants un pays moins pollué, mais plus égalitaire, en opposition avec certains affairistes œuvrant pour leurs seuls intérêts au sein de la classe politique.
Robert Ayer, Rossens