Vivre avec 10 fr. par jour
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10 francs par jour pour subvenir aux besoins fondamentaux que sont l’alimentation, les vêtements, l’hygiène ou encore les transports. On pourrait croire au quotidien d’un être humain dans un pays du Sud, mais cette situation est une réalité de chez nous, en Suisse, à Fribourg. Elle reflète la condition des 200 migrants fribourgeois à l’aide d’urgence, certains depuis maintenant plus de dix ans.
Ces migrants se retrouvent à l’aide d’urgence car nos autorités leur refusent l’asile alors qu’ils ne peuvent pas rentrer dans leurs pays car ils y seraient en danger. C’est notamment le cas d’Ethiopiens et d’Erythréens qui ont risqué leur vie en défiant les pouvoirs en place avant l’exode.
Se retrouver à l’aide d’urgence, c’est ne pas avoir le droit de travailler, d’étudier, de faire un stage ni même du bénévolat. C’est encore l’interdiction d’avoir une adresse ou de passer son permis de conduire. Etre à l’aide d’urgence, c’est tout bonnement ne pas pouvoir se réaliser et constru