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Armes biologiques entre info et intox

L’histoire secrète des guerres biologiques favorise les allégations complotistes autour du coronavirus

Armes biologiques entre info et intox
Armes biologiques entre info et intox
Alerte à l’anthrax en octobre 2001 à la gare de Fribourg. Le bioterrorisme au moyen d’enveloppes postales contaminées au bacille du charbon a fait cinq morts cette année-là aux Etats-Unis. © Vincent Murith
Alerte à l’anthrax en octobre 2001 à la gare de Fribourg. Le bioterrorisme au moyen d’enveloppes postales contaminées au bacille du charbon a fait cinq morts cette année-là aux Etats-Unis. © Vincent Murith

Pascal Fleury

Publié le 17.04.2020

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Pandémie » «Arme biologique parfaite», «bioarme expérimentale qui a mal tourné», «virus du SRAS rendu plus mortel»… A lire les allégations conspirationnistes qui se glissent sournoisement sur internet depuis janvier, le coronavirus aurait été créé ou du moins manipulé par l’homme à des fins stratégiques. Pour les tenants de la théorie du complot, et en particulier l’ancien juriste américain Francis Boyle, auteur d’un livre sur l’anthrax en 2006, le Covid-19 aurait été mis au point par un institut de virologie chinois, un laboratoire de recherche de haut confinement (P4) qui existe effectivement à Wuhan, premier foyer de la pandémie.

Ces allégations ont été cependant clairement démenties par d’éminents épidémiologistes, qui ont d&


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