Histoire vivante: 100 ans plus tard, la revanche de la voiture électrique
La propulsion électrique a connu un âge d’or vers 1900 avant d’être détrônée par le moteur à essence
Pascal Fleury
Temps de lecture estimé : 8 minutes
Transports » Il fut un temps où les véhicules électriques rivalisaient en nombre et en performance avec les véhicules à essence. C’était au tournant du XXe siècle, lorsqu’il se vendait autant de voitures électriques que thermiques ou à vapeur aux Etats-Unis. C’était l’époque des pionniers, où un bolide électrique, la Jamais-Contente, franchissait pour la première fois dans l’histoire de l’automobile le cap des 100 km/h. Mais le moteur à combustion, offrant plus d’autonomie, a eu raison de l’électromobilité, ne lui laissant que quelques marchés de niche. Un siècle plus tard, la revanche a sonné. Aujourd’hui, face aux défis énergétiques et climatiques, «elle fait partie de la solution», assure l’historien Jean-Luc Rickenbacher, directeur de projets