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L’atome n’a pas dit son dernier mot

Si en Suisse on démantèle Mühleberg, le nucléaire civil va toujours de l’avant à l’échelle internationale

Première centrale nucléaire flottante du monde, l’Akademik Lomonossov s’inscrit dans la catégorie des petits réacteurs compacts. Ce bâtiment, qui a pris la mer en août dernier, pourrait fournir en électricité une ville de 100 000 habitants. Il serait destiné à alimenter des plateformes pétrolières en Sibérie orientale.  © Rosenergoatom
Première centrale nucléaire flottante du monde, l’Akademik Lomonossov s’inscrit dans la catégorie des petits réacteurs compacts. Ce bâtiment, qui a pris la mer en août dernier, pourrait fournir en électricité une ville de 100 000 habitants. Il serait destiné à alimenter des plateformes pétrolières en Sibérie orientale. © Rosenergoatom


Pascal Fleury

Publié le 09.01.2020

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Energie » Alors que le démantèlement de la centrale de Mühleberg a démarré cette semaine, et que les autres réacteurs nucléaires de Suisse devraient être arrêtés à l’horizon 2040, l’énergie atomique continue de rayonner à l’échelle internationale. Actuellement, selon le Forum nucléaire suisse, 54 centrales sont en construction dans 19 pays, tandis que de nombreux chercheurs travaillent sur le développement de réacteurs de nouvelles générations. Rien qu’en Suisse, 50 millions de francs sont alloués annuellement par le secteur public (Confédération, cantons et UE) pour la recherche nucléaire, la moitié pour la fission, l’autre moitié pour la fusion. Les explications du physicien Didier Gavillet, responsable adjoint de la division Energie nucléaire et sécurité &


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