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L’humanité a peur de son nombre

La «bombe humaine» n’a pas explosé mais les défis démographiques à venir restent très inquiétants

Site emblématique de la mégapole Tokyo, très apprécié des photographes, le passage pour piétons de Shibuya est l’un des plus fréquentés de la planète. Malgré les apparences, le Japon subit une forte baisse de population. Son indice de fécondité n’est que de 1,43 enfant par femme.  © P. Fleury
Site emblématique de la mégapole Tokyo, très apprécié des photographes, le passage pour piétons de Shibuya est l’un des plus fréquentés de la planète. Malgré les apparences, le Japon subit une forte baisse de population. Son indice de fécondité n’est que de 1,43 enfant par femme. © P. Fleury


Pascal Fleury

Publié le 02.07.2020

Temps de lecture estimé : 8 minutes

En 1968, le biologiste et démographe américain Paul Ralph Ehrlich publie La Bombe P (The Population Bomb), un livre alarmiste controversé où il met en garde contre les dangers de la surpopulation et prône un antinatalisme radical pour empêcher l’apocalypse alimentaire. Un demi-siècle plus tard, force est de constater que la «bombe humaine» n’a pas explosé.

Les défis à venir n’en restent pas moins préoccupants. La croissance démographique est toujours très importante en Afrique, avec de forts taux de fécondité et jusqu’à un tiers de la population sous-alimentée. En Europe, aux Etats-Unis, au Brésil ou encore dans le Sud-Est asiatique, en revanche, c’est le vieillissement des populations, résultat cumulé de l’accroissement de la longévité et de la diminution des naissances, qui


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