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L’île de Gorée, de la réalité au mythe

Avec sa porte du non-retour, la Maison des esclaves touche les cœurs. Malgré son histoire controversée

L’île de Gorée, inscrite au Patrimoine de l’Unesco, est célèbre pour sa Maison des esclaves. © Pascal Fleury
L’île de Gorée, inscrite au Patrimoine de l’Unesco, est célèbre pour sa Maison des esclaves. © Pascal Fleury


Pascal Fleury de retour de Dakar

Publié le 10.11.2022

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Mémorial » «D’ici, je suis parti et me revoilà de retour, sans haine et sans volonté de revanche. Merci au conservateur!» Tirée du livre d’or de la Maison des esclaves, sur l’île de Gorée, cette citation de 1986 est signée Harlem Désir, alors président de l’association SOS Racisme. Comme des millions d’Africains et d’afrodescendants de la diaspora noire, il a fait le voyage à Dakar, au Sénégal, et a rejoint en ferry l’îlot verdoyant situé à 3 km du Plateau, pour accomplir un pèlerinage en mémoire de la traite atlantique. Comme eux, il est venu se recueillir sur la terre des ancêtres, y trouvant un symbole d’espoir pour une «nouvelle solidarité entre les peuples».

Dans sa dédicace, Harlem Désir remercie le conservateur du musée, Boubacar Joseph Ndi


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