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Le calvaire des femmes persécutées

Crime de guerre ou arme génocidaire, le viol perdure malgré un arsenal juridique international

Durant la Seconde Guerre mondiale, plus de 200 000 esclaves sexuelles ont été forcées de travailler comme «femmes de réconfort» pour les troupes japonaises. © RTS
Durant la Seconde Guerre mondiale, plus de 200 000 esclaves sexuelles ont été forcées de travailler comme «femmes de réconfort» pour les troupes japonaises. © RTS
Le calvaire des femmes persécutées
Le calvaire des femmes persécutées

Pascal Fleury

Publié le 13.03.2020

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Conflits » «Le corps des femmes est devenu un véritable champ de bataille.» Ce cri d’alarme, martelé par le docteur congolais Denis Mukwege, spécialiste du traitement des mutilations génitales, alors qu’il recevait le Prix Nobel de la paix en 2018 à Oslo, a permis de prendre la mesure d’un fléau de guerre trop souvent oublié. Pourtant, les chiffres sont là: 500 000 victimes en République démocratique du Congo, y compris des fillettes et des bébés, 900 000 femmes violées en Allemagne à la Libération, 200 000 Asiatiques astreintes à devenir des «femmes de réconfort» pour l’armée impériale japonaise… La liste est longue et pourrait remonter à l’Antiquité.

«A partir du XVIIe siècle, les violences sexuelles sont interdites par les codes militaires et les


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