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Le long chemin vers la réconciliation

Près d’un quart de siècle après la fin de la guerre, la Bosnie-Herzégovine panse encore ses plaies

Détruit durant la guerre, le pont de Mostar - reconstruit en 2004 - peine à rapprocher Bosniaques et Croates habitant une ville toujours divisée. © SP
Détruit durant la guerre, le pont de Mostar - reconstruit en 2004 - peine à rapprocher Bosniaques et Croates habitant une ville toujours divisée. © SP
Esad Landzo, Bosniaque condamné à 15 ans de prison par le Tribunal pénal international, a retrouvé certaines de ses victimes pour leur demander pardon.
Esad Landzo, Bosniaque condamné à 15 ans de prison par le Tribunal pénal international, a retrouvé certaines de ses victimes pour leur demander pardon.
Natasa Kandic, activiste serbe des droits humains, est l'une des initiatrices du projet de commission «vérité et réconciliation». © PAB
Natasa Kandic, activiste serbe des droits humains, est l'une des initiatrices du projet de commission «vérité et réconciliation». © PAB
Détruit durant la guerre, le pont de Mostar reconstruit en 2004 peine à rapprocher Bosniaques et Croates habitant une ville toujours divisée. Natasa Kandic, activiste serbe des droits humains, est l’une des initiatrices du projet de commission vérité et réconciliation. Esad Landzo, Bosniaque condamné à 15 ans de prison par le Tribunal pénal international, a retrouvé certaines de ses victimes pour leur demander pardon. © SP/PAB/Keystone
Détruit durant la guerre, le pont de Mostar reconstruit en 2004 peine à rapprocher Bosniaques et Croates habitant une ville toujours divisée. Natasa Kandic, activiste serbe des droits humains, est l’une des initiatrices du projet de commission vérité et réconciliation. Esad Landzo, Bosniaque condamné à 15 ans de prison par le Tribunal pénal international, a retrouvé certaines de ses victimes pour leur demander pardon. © SP/PAB/Keystone

Sevan Pearson

Publié le 11.04.2019

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Ex-Yougoslavie » Démarche très inhabituelle en ex-Yougoslavie: Esad Landzo, un Bosniaque condamné par la justice internationale à 15 ans de prison, a souhaité retrouver ses victimes après avoir purgé sa peine, afin de leur demander pardon. «J’ai entrepris cette démarche pour m’excuser en personne pour les horreurs que j’ai commises», témoigne-t-il dans un article publié sur le site BalkanInsight.

Cet ancien gardien du sinistre camp de Celebici près de Konjic, dans le centre de la Bosnie-Herzégovine, avait été reconnu coupable de tortures, crimes de guerre et crimes contre l’humanité par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, à La Haye.

Un pays très divisé

Près de 25 ans après la fin de la guerre, la Bosnie-Herz&ea


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