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Les échecs, jeu des rois, roi des jeux

Symbole du pouvoir, le «noble jeu» a toujours fasciné les chefs d’Etat. Il n’est pas près d’être détrôné

Tournoi d’échecs 
à la cour 
d’Espagne, une œuvre de Luigi Mussini. Lorsque en 1575 le moine 
Ruy Lopez de Segura 
affronta 
Leonardo di Bona devant le roi Philippe II, mille pièces d’or étaient 
en jeu. DR © DR
Tournoi d’échecs 
à la cour 
d’Espagne, une œuvre de Luigi Mussini. Lorsque en 1575 le moine 
Ruy Lopez de Segura 
affronta 
Leonardo di Bona devant le roi Philippe II, mille pièces d’or étaient 
en jeu. DR © DR


Pascal Fleury

Publié le 15.10.2020

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Stratégie » Qui sait jouer aux échecs est capable de gouverner le monde, dit un proverbe persan. Millénaire, le «noble jeu» est resté de tout temps un symbole de pouvoir. Il a fasciné de nombreux stratèges politiques, Edouard III d’Angleterre, Tamerlan, François Ier, Charles Quint, Catherine de Médicis, Napoléon, Lénine, Staline, Churchill ou encore Castro. Récupéré comme outil de propagande, exploité dans les arts et la publicité, il s’est popularisé mais n’est pas près d’être détrôné par les jeux vidéo. Les explications de l’historien du jeu Ulrich Schädler, directeur du Musée suisse du jeu à La Tour-de-Peilz et chercheur senior à l’Université de Fribourg.

A l’origine, le jeu d’échecs est-i


Histoire vivante

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