Les échecs, jeu des rois, roi des jeux
Symbole du pouvoir, le «noble jeu» a toujours fasciné les chefs d’Etat. Il n’est pas près d’être détrôné
Pascal Fleury
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Stratégie » Qui sait jouer aux échecs est capable de gouverner le monde, dit un proverbe persan. Millénaire, le «noble jeu» est resté de tout temps un symbole de pouvoir. Il a fasciné de nombreux stratèges politiques, Edouard III d’Angleterre, Tamerlan, François Ier, Charles Quint, Catherine de Médicis, Napoléon, Lénine, Staline, Churchill ou encore Castro. Récupéré comme outil de propagande, exploité dans les arts et la publicité, il s’est popularisé mais n’est pas près d’être détrôné par les jeux vidéo. Les explications de l’historien du jeu Ulrich Schädler, directeur du Musée suisse du jeu à La Tour-de-Peilz et chercheur senior à l’Université de Fribourg.
A l’origine, le jeu d’échecs est-i