L'été a fait faux bond, parti avant le début des Francos. Mais la froide soirée de samedi a été réchauffée par une belle programmation. A l'Hôtel de Ville, Plaza Francia et l'Orchestre des accordéonistes de Bulle ont réinventé le tango.
Le quintette écossais, qui jouait samedi à Rock Oz', a aligné ses tubes puissants devant un public festif. Avec classe et quelques mots de français, il a fait sauter les arènes pour le dernier soir du festival avenchois.
Le chanteur français, à l'affiche mercredi de la première soirée du festival avenchois, a cabotiné sans arrêt. Il a même fait monter sur scène les photographes de presse. Et il a distribué des tonnes d'amour.
Joyeux contestataires aux textes creux comme une guitare, le quatuor Tryo a précédé Jamiroquai sur la grande scène de Paléo jeudi soir. Une épopée funky toujours dansante, malgré les ans et les kilos.
Hier soir au Gstaad Menuhin Festival, le pianiste Dejan Lazic réécrivait en lettres d’or le slogan «Pomp in Music» qui sert de fil rouge à la programmation de cet été. La vie et l’œuvre de Franz Liszt étaient au cœur des deux heures de récital offertes en l’église de Lauenen.
Les Californiens à Nyon, un événement. Une heure avant, la foule prenait déjà place, agrippée au dévers herbeux pour n’en rien rater. Mardi, Paléo avait même, pour la seule et unique fois de la semaine, fait vœu de silence. Toute l’Asse s’est tue, puis ils sont arrivés.
De retour au Montreux Jazz Festival 11 ans après son premier concert, le trompettiste franco-libanais y a déployé son métissage heureux, généreusement partagé.
Les Canadiens de Timber Timbre n'ont pas fait mentir le surnom qui colle à la soirée du jeudi aux Georges. Ils ont bien proposé un "jeudi magie" aux spectateurs réunis sur la place Python à Fribourg.
Mercredi soir au Montreux Jazz Festival, le karaoké sénescent du duo zurichois n’avait rien de séduisant. Les vieux beaux ne sortaient jamais de leur tanière, et on a cette fois compris pourquoi.
Le Montreux Jazz s’évertue à rester tout à la fois patrimonial et contemporain. Tant mieux. Alors que les stars du moment brillent au Stravinsky, les légendes prolongent l'histoire du jazz en sous-sol. Lundi soir, Mike Stern n’a pas fait faux bond.
Ils nous avaient prévenus, ils allaient répandre le froid puis souffler sur les braises pour rallumer le rock, comme le titre de leur dernier album, Ash & Ice l'annonçait. The Kills a su jouer sur ces 50 nuances de température lundi soir au Montreux Jazz Festival. N'économisant pas ses efforts pour préparer le Stravinski à accueillir la tête d'affiche de cette soirée, Kasabian.
Evidemment, avant Usher, il n’est pas malaisé de paraître groovy. Mais mercredi soir au Montreux Jazz Festival, Troy Andrews alias Trombone Shorty a fait bien plus que chauffer la salle pour le célèbre vendeur de disques.
Samedi soir, la star montante du hip-hop féminin Princess Nokia était à l'affiche du Bad Bonn Kilbi. La jeune femme, au caractère bien trempé et au hip-hop engagé, a enchaîné ses tubes à Guin. Rapidement. Sa prestation a été trop courte.
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