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A l’enfant que j’étais, je dirais…

angélique eggenschwiler

Publié le 04.10.2017

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin

Quand j’étais môme, ma grand-maman regardait Top Models à 18 h 15. C’était un rendez-vous important. Il n’y avait pas de séance de rattrapage. Pas de bouton magique pour rembobiner.

Dans les années 1990, nous votions au Box-office de la TSR pour le film du lundi soir. Au téléphone, on ne demandait pas «T’es où?» mais «Qui c’est?». Ça, c’est quand j’étais petite. Il n’y avait ni smartphone ni replay.

En vingt-cinq ans, le monde a changé. Je m’imagine parfois composer le numéro de mon enfance pour bavarder avec le fantôme de mes huit ans. Je téléphonerais à 18 h 15, histoire d’être certaine de l’attraper. Je lui dirais qu’elle aura bien grandi, dans les années 2010, que Brooke n’a pas chang


Les chroniques d'Angélique

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