Le mot de la fin

Cette fois ça y est. Je décolle pour Chicago. Non non, je ne vais pas à Chicago, c’est une escale parmi quatre autres. Les grandes villes? Très peu pour moi, je laisse ça aux gens de bon goût, ceux de bon sens qui tant qu’à s’exiler aux confins du rêve américain choisissent des endroits susceptibles de l’abriter.

Moi je vais à Ruston. Quelque part entre Donald Trump et la frontière mexicaine. La Louisiane si vous préférez. Son trou de balle si vous me l’excusez. Ruston c’est un peu le Payerne du continent, le Chevroux du canton de Vaud, le Schoenberg de la ville de Fribourg. Et devinez quoi? Vous venez avec moi.

Oui, sortez les visas et les Xanax, je vous embarque pour au moins dix heures de vol et pas moins de trois mois d’Amérique. Je vous emmène dans les bas-fonds du fin fond des Etats-Unis, coinc&