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La guerre, c’est vraiment moche

Le Havre, son architecture, son charme discret et sa tranquillité, surtout sa tranquillité.  © DR
Le Havre, son architecture, son charme discret et sa tranquillité, surtout sa tranquillité. © DR


angélique eggenschwiler

Publié le 19.09.2017

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin

La guerre c’est moche. C’est ce que vous murmurez à votre arrivée au Havre. Prenez un point au hasard entre Dunkerque et Saint-Nazaire; imaginez la banlieue de Sarcelles, la gare de Romont ou mieux, la vie nocturne de Sainte-Croix. Multipliez par six raffineries et une centrale thermique. Bienvenue au Havre, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Comme Le Locle, les mines de Wallonie et une poignée de verrues ouzbèques.

Vous auriez pu le savoir. Vous auriez dû le savoir en préparant votre départ avec la candeur d’une touriste nippone. Victime de la propagande cynique du Guide du routard, vous emportez votre maillot et votre bonne foi à l’autre bout du continent.

Huit cents kilomètres plus tard, un réceptionniste vous accueille à l’hôtel avec un sourire à décapsuler une Kronenbourg. «Le centre-ville


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