Le mot de la fin

L’autre jour, en dépouillant les dernières branches de mon cerisier, je me prends les mèches dans la clôture d’un logis clandestin. Une bâtisse désertée par ses propriétaires, sans doute appâtés par un duplex voisin. Des propriétaires à plume autrefois bailleurs dans une aile de mon fruitier.

Un bel investissement mon fruitier! Le quartier est calme, bien fréquenté; vue panoramique sur les vergers alentour. Neuchâtel au nord, ma grand-mère au sud et des millions d’étoiles au plafond. Plein de charme, peu de charges mais quelques parasites: rongeurs, moustiques et paysans selon la saison. C’est intime, cosy et bien éclairé. Sans oublier une charpente en forme de garde-manger. Oui, c’est bon d’investir un cerisier.

Mais alors tout reste à faire. C’est là que je m&