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Mes artères aussi voient du pays

Angélique Eggenschwiler

Publié le 14.03.2018

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin

Voilà plus d’un mois que je traîne mes sandales au pays de Donald – le canard of course, laissons l’autre tranquillement barboter dans sa mare; il y a un sujet qu’il me fallait tôt ou tard aborder. Parce que voyez-vous, voilà plus d’un mois que je n’ai rien avalé de tout à fait comestible.

Un cliché vous dites? Répétez-moi ça face à un plateau d’huîtres gratinées au cheddar. Ici on ne crème pas son café, on le poudre. On ne sauce pas son pain de mie, on le noie. La boulangerie américaine se limite à la biscotte, la gastronomie se résume au hot dog.

Disons-le, les Américains sont des gens bizarres. Ils mettent de la mortadelle dans la salade et du beurre de cacahuète sous la confiture de myrtille. Ils mangent de la saucisse au petit déjeuner et des chips au soup


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